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lundi 18 mai 2009

Les autres défaites de Nadal


L’Espagnol, sur la terre battue du circuit principal, c’est 176 victoires et, depuis hier, 15 défaites. Toni Nadal décrypte les précédents échecs de son neveu.

2002

1) MAJORQUE, deuxième tour, Olivier ROCHUS (70e), 6-2, 6-2.

« C’était le premier tournoi de Rafael sur le circuit principal et c’était déjà très émouvant qu’il ait remporté son match contre le Paraguayen Ramon Delgado, alors 81e joueur mondial. Contre Rochus, le lendemain, c’était juste logique qu’il perde. Il avait quinze ans, c’était un enfant. »

2003

2) MONTE-CARLO, huitièmes de finale, GuillermoCORIA (26e), 7-6 (7-3), 6-2.

« Coria était alors l’un des tout meilleurs joueurs du monde et j’avais été très surpris par Rafael au premier set. »

3) BARCELONE, deuxième tour, Alex CORRETJA (17e), 3-6, 6-2, 6-1.

« Rafa (qui venait de rentrer dans les 100 premiers) avait joué un bon premier set mais Alex était très nerveux d’affronter ce compatriote de seulement seize ans, à Barcelone qui plus est. Et puis il s’est détendu... »

4) HAMBOURG, huitièmes de finale, Gaston GAUDIO (29e), 6-2, 6-2.

« Rafa ne disposait pas encore des armes nécessaires face à un joueur pareil. Il était sorti des qualifs et avait réussi deux bons matches auparavant contre Mathieu et Moya, c’était déjà pas mal. »

5) BASTAD, quarts de finale,
Nicolas LAPENTTI (76e), 3-6, 6-3, 7-6 (8-6).


« Il avait eu des balles de match. Dans l’ensemble il avait réussi une super partie mais Lapentti s’était montré constant. »

6) STUTTGART, deuxième tour, Fernando GONZALEZ (14e), 6-2, 3-6, 6-2.

« Gonzalez avait joué à fond la carte de l’intimidation, dès l’échauffement, en cognant très, très fort. Bon match de Rafael mais plus d’intensité chez Gonzalez. »

7) UMAG, demi-finales, Carlos MOYA (4e), 6-4, 6-4.

« Je n’étais pas là. Rafa m’a dit que ce jour-là il n’arrivait pas à déborder Carlos. »

2004

8) BASTAD, quarts de finale, Gaston GAUDIO (11e), 6-2, 6-3.

« C’était le retour de Rafa à la compétition après quatre mois d’absence pour une fracture de fatigue au pied. Il était très loinde son meilleur niveau etmanquait encore d’entraînement. »

9) STUTTGART, quarts de finale,
David FERRER (47e), 6-3, 6-7 (3-7),
7-5.

« La semaine d’après Bastad. Ça allait déjà mieux sans que ce soit super. Rafa a mené 5-4, 40-0 au troisième set et David a trouvé trois fois la ligne. On peut parler d’un manque de réussite. Mais le niveau était de retour. »

10) PALERME, deuxième tour, Olivier MUTIS (113e) 6-3, 6-3.

« Ah oui, Olivier Mutis, celui qui était tout le temps en train de fumer… Rafa traversait une mauvaise passe. Il manquait de confiance en son jeu et Mutis l’avait attaqué bien comme il faut. »

2005

11) BUENOS AIRES, quarts de finale, Gaston GAUDIO (8e), 0-6, 6-0, 6-1.

« Score incroyable pour un match de très haut niveau. Tous les jeux étaient serrés. Rafa avait été très fort au premier set, compte tenu aussi des insultes incessantes des spectateurs. Il a ensuite un peu baissé d’intensité. Et Gaudio était le tenant du titre à Roland-Garros… »

12) VALENCE, quarts de finale, Igor ANDREEV (47e), 7-5, 6-2.

« Une défaite presque recherchée… Rafa arrivait de Miami, où il avait grandement inquiété Federer en finale. L’idée était presque de perdre d’entrée à Valence, mais bon, il avait réussi à battre Ferrero puis Garcia-Lopez. Mais il n’était pas prêt mentalement à s’investir dans un match dur. »

2006

AUCUNE DÉFAITE

2007

13) HAMBOURG, finale, Roger FEDERER (1er), 2-6, 6-2, 6-0.

« C’est la première fois que Rafael tentait Hambourg dans la foulée de ses victoires à Monte-Carlo, Barcelone et Rome. Il était fatigué et les courts ne lui convenaient pas trop. Superbe premier set, mais il ne disposait plus d’assez d’énergie pour maintenir ce niveau. Et en face, quand même, c’était Federer… »

2008

14) ROME, deuxième tour, Juan Carlos FERRERO, 7-5, 6-1.

« Rafael souffrait d’une énorme ampoule au pied mais le médecin lui avait dit qu’il pourrait suffire d’une journée pour récupérer de ce handicap. Donc, s’il avait franchi ce tour, il aurait peut-être retrouvé toutes ses aptitudes… »

article de l'Equipe publié le 18 mai LES AUTRES DEFAITES DE NADAL écrit par JULIEN REBOULLET

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"Gagner contre un champion comme Rafael signifie beaucoup pour moi. Rafael est un joueur fantastique. Il va être présent longtemps et je suis content d'avoir gagné ce titre avant qu'il ne les prenne tous" --Roger Federer