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dimanche 20 mars 2011

Rafa jouera Djokovic en finale d'Indian Wells


Nadal reprend la main

Rafael Nadal (n°1), qui restait sur trois revers de rang face à Juan Martin Del Potro, domine l'Argentin en demi-finales, samedi, à Indian Wells (6-4, 6-4 en 1h51').

L'expérience et l'orgueil du champion. Juan Martin Del Potro, mené 4-3 dans ses face-à-face avec Rafael Nadal, a remporté leurs trois dernières joutes... en 2009. Une autre époque. Sur le central d'Indian Wells, l'ex-numéro 4 mondial, retombé au 90e rang après ses galères physiques, n'est plus tout à fait (pas encore ?) le même. L'Espagnol, lui, n'a pas changé. Surpris d'entrée (0-3 puis 1-4), il profite des carences adverses au service (53% des points gagnés derrière sa première balle) et surtout en retour (9 points remportés sur 27 disputés) pour refaire son retard dans le "fameux" septième jeu (3-4).

Avant de doubler la mise dans le neuvième pour prendre les commandes (5-4). Et ne plus les lâcher. Même scénario dans la seconde manche. Un break, à 3-2, sur son unique occasion, et le numéro 1 mondial se met à l'abri. Le réalisme et l'orgueil du champion. Rafael Nadal n'avait plus dominé Juan Martin Del Potro depuis 2009, ici même à Indian Wells. Encore une autre époque. Déjà titré en Californie en 2007 - justement - et 2009, le Majorquin, qui décroche sa première finale de la saison, tentera le coup du chapeau face à Novak Djokovic (n°3) ou Roger Federer (n°2). Titré à Delray Beach fin février, l'Argentin confirme lui son retour au premier plan. A quand leur prochain duel ? - J.G.

Rafael Nadal : «Le début de match était un peu bizarre pour moi parce que j'ai fait quelques erreurs en coup droit sur mon premier jeu de service. Je n'ai pas très bien joué cette semaine. OK, il y a eu ce bon match contre Karlovic (en quarts de finale, ndlr), mais c'est spécial contre lui parce qu'il n'y a pas trop de rythme. Quand j'étais mené 4-1, je mettais la balle dans le court, plus souvent sur son revers. J'ai enchaîné quelques bons jeux et lui a commencé à faire des erreurs. Mon service était OK, face à un très grand relanceur, qui te met la pression tout le temps. Je sentais mieux la balle en fin de rencontre qu'au début. C'est mon meilleur match de la saison, et de loin. Il me donne une grande confiance en mon jeu alors que j'entame les quatre mois importants de ma saison avec Indian Wells, Miami et la terre battue en Europe. Après un mois d'arrêt, c'est fantastique de pouvoir disputer une telle finale.(A propos de Juan Martin Del Potro) Je suis content de le revoir sur le circuit, il sera de retour parmi les meilleurs joueurs du monde dans peu de temps.»

Juan Martin Del Potro : «Rafa a beaucoup mieux joué que moi, c'est tout. Contre ce type de joueur, il faut servir parfaitement et ce n'était pas mon cas. Face à lui, il faut bien jouer du début à la fin. Je suis venu au filet à trois ou quatre reprises et il m'a passé à chaque fois. (A propos de son niveau de jeu) C'est sûr que je me suis senti très bien dans ce tournoi mais je ne sais pas trop où se situe mon niveau.» (AFP)




Le rodéo de Nadal

Rafael Nadal disputera sa 3e finale à Indian Wells face à Roger Federer ou Novak Djokovic. Le N.1 mondial a battu Juan Martin Del Potro 6-4, 6-4 en demi-finale. Après un début de match difficile, il a dompté les espoirs timides de son adversaire.

Est-ce parce que Juan Martin Del Potro portait un maillot qui ressemblait de lion à celui de la Roja (équipe de foot espagnole) que Rafael Nadal a ainsi raté son début de match ? Ou est-ce tout simplement la méfiance exagérée ? Toujours est-il que le N.1 mondial n'arrivait pas à cadrer son tennis. Mené 0-3 après un nombre de fautes élevé en coup droit, il a progressivement repris le contrôle de la partie.

Juan Martin Del Potro a mis lui un set pour se relâcher. Très, trop appliqué, il a commis des fautes quand il a cherché à prendre Nadal de vitesse. Le bras libéré mais trop hésitant dans son placement, il a offert un tennis plus audacieux et surtout plus mobile dans la seconde manche. Trop tard, la fougue de Nadal irriguait déjà les balles et le central d'Indian Wells. Loin du Nadal chahuté par les aces encornés d'Ivo Karlovic, c'est un N.1 mondial le poing rageur qui a imposé sa loi. Battu trois fois sur quatre en 2009 par l'Argentin, il donne l'écart qui sépare son adversaire du plus haut niveau.

Eurosport - Julien CARRASCO



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"Gagner contre un champion comme Rafael signifie beaucoup pour moi. Rafael est un joueur fantastique. Il va être présent longtemps et je suis content d'avoir gagné ce titre avant qu'il ne les prenne tous" --Roger Federer