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samedi 14 mai 2011

Première victoire à Rome

Nadal s'est fait peur

Mené un set et 4-3 par Paolo Lorenzi, issu des qualifications, Rafael Nadal s'en sort au courage, mercredi, au 2e tour (6-7 [5], 6-4, 6-0 en 2h36').
Digérer la défaite subie dimanche, à Madrid, sur "sa" terre battue. Faire fi de l'épée de Damoclès qu'agite Novak Djokovic au-dessus de sa tête. Rafael Nadal en a vu d'autres. Mais Rafael Nadal est humain. Pour son entrée en lice au Foro Italico, Paolo Lorenzi, 148e mondial, doit être un amuse-gueule. Normalement. Quand tout va bien, la gifle de coup droit du Majorquin fait mal à ses adversaires. Quand il doute, elle fait "pschitt". Quand tout va bien, l'Espagnol "tue" ses matches. Quand il doute, il perd son break d'avance dans les deux premières manches. 
Loin derrière sa ligne, Rafael Nadal subit les assauts d'un adversaire inspiré, qui dispute le match de sa vie devant les siens. L'Espagnol, lui, fait les mauvais choix et multilplie les fautes directes (35 au total). Sans faire offense à son adversaire, il lutte avant tout contre lui-même. Contre sa propre frustration. Contre ses propres démons. Mené un set et 4-3, il revient à hauteur (6-4), sauvant au passage une balle de 5-5. Et serre le poing. Paolo Lorenzi ne le reverra plus. Sur l'un de ses rares coups droits long de ligne gagnants, il composte son billet pour les huitièmes, où il retrouvera Feliciano Lopez ou Philipp Kohlschreiber. Mais envoie un nouveau signal rassurant à ses rivaux. - J.G. 







ATP Rome - Nadal s'en sort, dans la douleur

Entrée en lice pour le moins délicate pour Rafael Nadal, ce mercredi au Masters 1000 de Rome. L’Espagnol s’est imposé dans la douleur face à l’Italien Paolo Lorenzi (6-7(5), 6-4, 6-0 en 2h37). Un adversaire qui, avant de lâcher prise dans la troisième manche, aura sérieusement malmené le numéro un mondial.

D'un côté, Rafael Nadal, numéro un mondial, titré à cinq reprises à Rome. En face, Paolo Lorenzi, 148e joueur mondial et issu des qualifications. Un match qui semblait donc à priori largement à la portée de Rafael Nadal. Qui plus est sur terre, sur ses terres devrait-on dire. Et pourtant il en a été tout autre pour l'Espagnol qui n'a visiblement pas encore digéré sa défaite à Madrid, dimanche dernier.

Dès l'entame du match, l'Italien joue crânement sa chance même s'il ne parvient pas encore à faire douter Rafa sur son service. Les jeux s'enchainent, sans break concédé. Et c'est finalement Rafa qui réussit à prendre la mise en jeu de son adversaire (4-2). Mais c'était sans compter sur un adversaire accrocheur qui, sur un jeu blanc, débreak dans la foulée et confirme (4-4). Tout est à refaire pour le numéro 1 mondial qui grimace sur le court. Il faut attendre le tie-break pour départager les deux hommes. Un jeu décisif remporté haut la main par l'Italien (7 points à 5), à la surprise de tous. Le Foro Italico est en ébullition.

Mais Rafa n'a pas dit son dernier mot. L'Espagnol, le visage fermé, réalise le break d'entrée puis confirme (2-0). Si tout semble aller mieux pour Rafa, c'aura été de courte durée. Son adversaire revient à hauteur (3-3) et passe devant dans un 2e set qui reste bien indécis. Avec autorité, Nadal reprend le service de son adversaire et s'empare de la deuxième manche (6-4). Rafa peut souffler, il revient de loin

Le 3e set n'est plus qu'une formalité pour Rafa, face à un adversaire qui lâche prise et semble accuser le coup. L'Espagnol conclut le match sur un sévère 6-0 après plus de 2h30 de jeu.

Rafael Nadal a tremblé mais il s'en est sorti, au courage. Et se qualifie pour les huitièmes de finale où un autre test l'attend. Ce sera face à Feliciano Lopez ou Philipp Kohlschreiber. - Marion Chervy

article publié sur le site WeLoveTennis.fr 








Nadal n'est «pas inquiet»

Difficile vainqueur de Paolo Lorenzi (6-7 (5/7), 6-4, 6-0), Rafael Nadal a assuré ne pas s'inquiéter de ses performances décevantes ces derniers jours.

Voir Rafael Nadal souffrir dès son entrée en lice dans un tournoi, qui plus est sur terre battue, est une chose rare. Ajoutez à cela sa défaite à Madrid la semaine dernière face à Novak Djokovic, et vous comprendrez que l'Espagnol n'est pas au top. Mais le numéro 1 mondial a tenu à assurer, ce mercredi, qu'il ne doutait pas pour autant. «Je ne m'inquiète pas parce que j'ai perdu contre Djokovic, ça fait partie du jeu, gagner, perdre, je ne suis pas nerveux.» Rafael Nadal a cependant admis que son niveau de jeu actuel n'est pas flamboyant.

«J'ai très mal joué»

«Aujourd'hui (mercredi) c'était dur, j'ai très mal joué. J'ai eu des moments difficiles, je me sentais lent, je ne rentrais pas bien dans la balle, j'étais toujours un peu court... Ça faisait longtemps (que je n'avais pas si mal joué sur terre battue).» Conscient de ses limites, l'Espagnol trouve pourtant des raisons d'espérer. «Le bon côté, c'est que (jeudi contre Feliciano Lopez) je jouerai mieux, parce que ce n'est pas possible de jouer plus mal. Et je l'ai aussi battu, il est en pleine forme, mais dans le passé j'ai aussi joué très bien contre lui - Rédaction (Avec AFP)

article publié sur le site Lequipe.fr


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"Gagner contre un champion comme Rafael signifie beaucoup pour moi. Rafael est un joueur fantastique. Il va être présent longtemps et je suis content d'avoir gagné ce titre avant qu'il ne les prenne tous" --Roger Federer