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samedi 14 mai 2011

Rafa en quête que son sixième titre en sept ans


Nadal stoppe Gasquet

Rafael Nadal (n°1) met fin samedi, en demi-finales, à la belle aventure de Richard Gasquet (n°16), tombeur de Roger Federer (n°3) et Tomas Berdych (n°7) aux tours précédents (7-5, 6-1 en 1h33'). 

Des Petits As au Foro Italico. Une génération dorée. Richard Gasquet et Rafael Nadal se connaissent par coeur. Adversaires gamins, adversaires adultes. Si le Français dominait dans les catégories de jeunes, les rôles se sont inversés chez les "grands" : huit matches, huit victoires pour le Majorquin. Mis sur orbite par ses succès contre Roger Federer et Tomas Berdych, l'ex-numéro 1 tricolore pouvait-il faire chavirer un numéro 1 mondial fiévreux, miné par son revers en finale du tournoi de Madrid face à Novak Djokovic ?

Gasquet tient bon jusqu'à 5 partout

En début de match, le Tricolore n'est toujours pas descendu de son nuage. Sous les yeux de Jean Gachassin, président de la Fédération Française, le Biterrois, très relâché, alterne service-volée, lob, revers long de ligne et amortie. Entre autres. La facilité est du côté français. Rafael Nadal, lui, joue court et fait les mauvais choix. Un signe qui ne trompe pas: son coup droit est aux abonnés absents. Dans le troisième jeu, il doit faire face à une première balle de break après... un coup droit dans le bas du filet.

Mené 3-2, il écarte deux nouvelles menaces. 5 partout. Dans le money time, le numéro 1 mondial hausse pourtant le ton. Comme souvent. Sur un passing de coup droit décroisé, il ne laisse pas filer sa première occasion sur l'engagement adverse (6-5). Le match a changé de mains. Rafael Nadal se fait plus pressant (26 points gagnants), Richard Gasquet relâche l'étreinte (17 fautes directes, 57% de premières balles). Débutée tambour battant (3-0), la seconde manche est une formalité. L'Espagnol aligne un neuvième succès en neuf matches et décroche une sixième finale à Rome (après ses titres en 2005, 2006, 2007, 2009 et 2010). Ses poings serrés en disent long. Cette semaine, Rafael Nadal se bat surtout contre lui-même. Cette semaine, Richard Gasquet s'est retrouvé. Les enfants ont bien grandi. - Julien GIOVANELLA 







Nadal ne fait pas de détail

Rafael Nadal a battu Richard Gasquet pour la 9e fois en 9 rencontres, à Rome, en demi-finale (7-5, 6-1). Le N.1 mondial attend de connaître son adversaire en finale : soit Novak Djokovic, soit Andy Murray. Les deux joueurs s'affrontent à 20h ce soir.

Rafael Nadal a battu Richard Gasquet en deux sets. Si le Français a retrouvé toute sa liberté sur le court, il n'a pas encore passé le cap face au N.1 mondial. 9 matches autant de défaites. A Rome, on retiendra son enchaînement victoire sur Roger Federer (N.3 mondial) et sur Tomas Berdych (N.7) et ses sept premiers jeux face à Nadal. Le Majorquin, méfiant, puis autoritaire, va défendre ses points ATP en finale. 

Sept jeux, c'est peu pour se vanter d'avoir fait un grand match face à Nadal, mais c'est assez pour avoir des regrets. Gasquet et Nadal étaient à 4-3 dans la première manche, mais le Français avait déjà perdu quatre balles de break en sa faveur. Les quatre seules balles de break qu'il a eu pendant la rencontre. Pendant ces premiers jeux, il a légèrement dominé le N.1 mondial en produisant le tennis varié, surprenant et compact qu'il avait offert lors des deux matches précédents. Du lift haut, des accélérations violentes, en coup droit comme en revers, et surtout une zone trouvée régulièrement en profondeur. 

Gasquet "fatigué"
 
Puis, à 4-3, il a baissé d'un tout petit cran. A peine moins percutant, il a subi un jeu blanc sur le service de l'Espagnol avant de lutter pour garder le sien. A 5-5, Nadal a obtenu ses premières balles de débreak, et son premier break. A 5-6, sa première balle de set a été aussi la bonne.
Gasquet avait annoncé se sentir "fatigué" avant cette rencontre. L'aveu d'une faiblesse fatale. Ne pas oublier la fatigue avant un match face à Nadal, ce n'est pas la meilleure façon de préparer le combat à venir. Fièvreux, Nadal avait donné le maximum face à Feliciano Lopez. Sans fièvre, Nadal a balayé un Gasquet en sur-régime au second set. 

Après sept sets de très haute tenue (deux matches plus le premier set samedi), Gasquet s'est désuni. Il lui reste encore du travail pour envisager sereinement un tournoi du Grand Chelem, qui se déroule, non seulement sur quinze jours mais en trois sets gagnants (mais certes avec un jour de repos entre deux matches). En attendant, il a la confirmation de ses progrès. Il sera 14e mondial lundi prochain. Nadal, convaincant, devra attendre dimanche pour savoir s'il a fait des progrès depuis Madrid... - Julien CARRASCO



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"Gagner contre un champion comme Rafael signifie beaucoup pour moi. Rafael est un joueur fantastique. Il va être présent longtemps et je suis content d'avoir gagné ce titre avant qu'il ne les prenne tous" --Roger Federer